dimanche 23 janvier 2011

Généalogie VIDAUD du DOGNON par Philippe Vallantin Dulac

Descendance de Jean Martial VIDAUD

Comte du Dognon, seigneur de Pommeret, Lamberterie, du Carrier, de La Dourville, etc.



Jean Martial VIDAUD , né à Limoges le 20 août 1684, décédé au château de La Dourville (Aubeville, 16) le 1° février 1756, est le quatrième garçon, et le seul à maintenir et faire perdurer le nom, des quatorze enfants de Jean VIDAUD, comte du Dognon, baron de Murat et de Brignac, seigneur du Carrier, Bosviger, Saint-Priest-Taurion, Lamberterie, Aigueperse, Pommeret, Lorny, Launet, etc., lieutenant particulier au siège présidial de Limoges, lieutenant général d’épée du Limousin, chevalier de l’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre Dame du Mont Carmel, et d’Anne de LA FARGE, fille d’Abraham, écuyer, seigneur de Pommeret, maire d’Angoulême en 1661 et 1662, et de Louise BOUQUET de BOISMORIN.
Il épouse Marguerite SALMON, dame d’Aulaigne , fille de Jacques, sieur des Moulins, et d’Andrée de L’ESTOILE.
Ils auront les treize enfants suivants :

1. Jean VIDAUD du DOGNON, né à Aubeville ( château de Pommeret) le 28 novembre 1720, parrain Jacques SALMON, marraine Delle Jeanne SALMON, en lieu et place de messire Jean VIDAUD, chevalier, seigneur du Dognon, et de dame Jacquette DUMAS. Signé, Dudognon, M. GIBIER, François GILBERT. Il est très probablement mort jeune puisque c’est son frère André Martial qui reprend le titre de comte.

2. Marie Anne VIDAUD du DOGNON, née à Aubeville (Pommeret) le 18 décembre 1721, parrain Mr Jacques SALMON, seigneur du Maine Blanc (ou son fils, sieur des Moulins), marraine Delle Anne ARNAUD. Signatures, SALMON, Anne ARNAUD, DUDOGNON.

3. André Martial VIDAUD, seigneur du Carrier et de La Dourville, comte du Dognon, (1724 – La Dourville, 9 mars 1772), qui suit ;

4. Jeanne VIDAUD du DOGNON, (appelée Melle de Pommeret), peut-être née à Blanzac en 1725, décédée le 11 prairial an III, mariée à François de VARS , chevalier, seigneur du Repaire et des Barrières, mousquetaire de la garde du roi, fils de Pierre, écuyer, seigneur des Barrières, et de Marie LÉVISTE, dont Claude de VARS, écuyer, seigneur des Barrières, né à Mainfonds 9 février 1758 , décédé à Angoulême en 1822, qui épouse en 1782 à Angoulême Marie Anne HORRIC de LA MOTTE, d’où trois fils, Jean Léonard, né le 22 mai 1783, Jean, né le 27 mai 1784, et Michel, né le 18 avril 1789.


5. Jean Michel VIDAUD du DOGNON, né le 14 janvier 1727 à Aubeville (Pommeret), parrain, Mr Michel THEVENIN, de Blanzac, en la place de messire Jean de VILLOUTREYS, seigneur de Bellevue, marraine, Marie Jeanne JURTEAU. Signatures, MA JURTEAU, VILLOUTREYS, de BELLEVUE,Marie BOUFFARD, THEVENIN DUBREUIL, Marie Jeanne JARTEAU. Il est chevalier d’Aulaigne, chevalier de Saint-Louis, capitaine des grenadiers provinciaux au régiment de Limoges. Il décède aux Perrucauds (Péreuil) le 9 mars 1812, après s’être marié à 80 ans, le 6 août 1806 , à Marie Julie de COULON du GENTY (20 ans !) fille de Paul, seigneur du Genty, et de Marie Julie de GALARD de BEARN. (s.p.)

6. Marie Anne VIDAUD du DOGNON, née à Aubeville (Pommeret) le 3 février 1728, parrain messire Jean François de VILLOUTREYS, écuyer, marraine, Delle Marie Anne LEREISSE, signé, Marie Lereisse, Léger, Villoutreys. Il semble que ce soit elle qui rentra dans les ordres comme l’indique l’acte d’ingression dans la communauté du tiers-ordre de Saint-François d’Angoulême, en date du 21 juillet 1759.

7. Marie Anne VIDAUD du DOGNON, née à Aubeville (Pommeret) 18 février 1729, parrain, Jacques SALMON, marraine Delle Anne BASSOULET, signatures, C. Bertin, Anne Bassoulet, Salmon, Salmon, G. Thevenin, Bassoulet. C’est elle ou sa sœur précédente, qui épousa le 7 décembre 1754, Léonard de MONNENIÈRES.

8. Jeanne VIDAUD du DOGNON, née à Aubeville (Pommeret) 28 janvier 1734, parrain Jean Michel VIDAUD, marraine, Delle Jeanne VIDAUD.

9. Catherine VIDAUD du DOGNON, née à Aubeville (Pommeret) 23 janvier 1736, parrain, Pierre DAVIAUD, de Pommeret, marraine, Catherine LAFOREST.

10. Jeanne VIDAUD du DOGNON, née à Blanzac en février 1737, pour parrain et marraine, ses frère et sœur, Martial et Jeanne. Elle est décédée à Aulagne et inhumée dans l’église de Bessac, le 3 octobre 1738, âgée d’un an.

11. Geneviève VIDAUD du DOGNON, née à Blanzac le 26 avril 1739, décédée à Aulagne et inhumée à Bessac le 22 mai 1740. Son parrain était Michel BOULLET, et sa marraine, Geneviève BASSOULET.

12. Marie Anne VIDAUD du DOGNON, née à Blanzac le 23 août 1743, décédée le 22 mai 1768. Son parrain était Jean Louis de L’ESTOILE, seigneur de Cressac, et sa marraine, Marie Anne RIBÉREAU, épouse de Pierre GUIMBERTEAU de GRANDCHAMP. Elle épousa N. du MAINE-LUSSEAU.

13. Jeanne VIDAUD du DOGNON, née à Blanzac le 12 avril 1748, avec pour parrain et marraine, ses frère et sœur, Jean et Jeanne.



André Martial VIDAUD (1724 - 9 mars 1772), chevalier, comte du Dognon, seigneur du Carrier, de La Dourville, etc., épouse le 23 août 1757, Luce JAYET, fille de Barthélemy, seigneur des Bauries , un des commensaux du roi, et de Jeanne Charlotte THIBAUD .

Château de la Dourville





Ils auront quatorze enfants :

1. François VIDAUD, comte du Dognon, chevalier, seigneur du Carrier, Aulaigne et La Ribière, né à La Dourville le 16 juin 1758. Son parrain est François de VARS, seigneur des Barrières, sa marraine, Jeanne THIBAUD. Il sera officier au régiment de Chartres-infanterie. Il a épousé, après contrat du 1er mai 1778, reçu Lescallier, notaire à Angoulême, et célébration religieuse à Sant-André d’Angoulême, le 5 mai suivant, Marguerite BENOIST des ESSARTS , fille de Claude, négociant et changeur pour le roi, et de Marguerite TREMEAU de FISSAC. Deux enfants sont nés de cette union et baptisés à Saint-André d’Angoulême :

a) Marguerite VIDAUD du DOGNON, baptisée le 15 mars 1781, avec pour parrain, Michel VIDAUD du DOGNON, chevalier de Saint-Louis, grand oncle paternel.
b) Michel VIDAUD du DOGNON, baptisé le 8 avril 1782, avec pour parrain, Michel VIDAUD du DOGNON, oncle paternel, et pour marraine, Jacquette des GACHETS, veuve de M. des ESSARTS.

2. Jean VIDAUD du DOGNON né à La Dourville le 1° novembre 1759, son parrain est Jean JAYET et sa marraine Jeanne de VARS de POMMERET. Il est décédé le 3 octobre 1770 à La Dourville, à l’âge de 11 ans.

3. François VIDAUD du DOGNON né à La Dourville le 1° novembre 1760 avec pour parrain François SALMON, et pour marraine Marie VIDAUD. Il est décédé le 2 octobre 1770 à l’âge de 10 ans, la veille du décès de son frère Jean.

4. Jacques VIDAUD du DOGNON né à Angoulême le 24 septembre 1761 et décédé dans le même lieu le 8 janvier 1833. Il sera receveur des contributions publiques. Il épouse Félicité Julie MESNARD, la sœur de Michel Simon Louis qui sera mariée à Jeanne Luce VIDAUD. On leur connais cinq enfants :

a) Anne Julie Elisabeth (Félicité) VIDAUD du DOGNON (1795-12 novembre 1866) mariée le 31 janvier 1816 à Jean Théodore de LA PORTE aux LOUPS, né le 3 avril 1796, percepteur des contributions directes, logis de Champagnou à Pérignac, fils de Joseph et d’Elisabeth OGIER des GENTILS.

1- Joseph Bélisair de LA PORTE aux LOUPS ° 22 octobre 1821. Il épouse le 8 mai 1865 sa cousine Marie Alexandrine VIDAUD du DOGNON, fille de François Michel et de Victoire TABUTEAU
2- Jacques de LA PORTE aux LOUPS né le 1° novembre 1816
3- Irma Elisabeth Françoise de LA PORTE aux LOUPS née le 14 novembre 1818, épouse le 2 novembre 1838, André DENEAUVE
4- Adèle Florida de LA PORTE aux LOUPS née le 5 mars 1820, épouse le 8 juin 1843, Pierre DUBOIS
5- Marie Eliza de LA PORTE aux LOUPS née le 23 janvier 1823
6- François Joseph Arfrè de LA PORTE aux LOUPS né le 23 janvier 1824, † la même année.
7- François Théodore de LA PORTE aux LOUPS né en 1826 et † 19 septembre 1826
8- Adrien Pierre de LA PORTE aux LOUPS né le 9 juillet 1828

b) François Michel VIDAUD du DOGNON né à Péreuil, au Treuil, le 19 novembre 1800 † 2 septembre 1878, receveur des contributions indirectes à Blanzac. Il épouse Jeanne victoire TABUTEAU ( 27 juillet 1794-28 juin 1869) fille de Jean Jacques et de Marie RIGAULT. Quatre enfants sont nés de ce mariage :

1- Adèle VIDAUD du DOGNON née le 25 août 1825 à Souillac, dans le Lot, qui épouse Jean Prosper DURAND, médecin à Angoulême. Le mariage est fait en présence d’Adam GUIMBERTEAU, ancien capitaine, 73 ans, oncle breton par alliance de la future, Jean Baptiste Guillaume CONSTANT, notaire à Pérignac, cousin second par alliance de la future.

2- Jean VIDAUD du DOGNON né le 8 mars 1832 à Chadurie. Il épouse le 25 septembre 1876, Marie Lydie PERONNAUD, fille de Jean Henri, négociant à Cognac, et de Séraphine GAY de LA CHARTRIE .


3- Marie Alexandrine VIDAUD du DOGNON, née le 2 janvier 1835, qui épouse, comme nous l’avons vu plus haut, son cousin germain, Joseph Bélisair de LA PORTE aux LOUPS, et après annulation de ce mariage en 1865, Jean VILLATE.

4- Jacques VIDAUD du DOGNON, né le 22 septembre 1830, décédé le 16 novembre de la même année.

c) Marie Adèle VIDAUD du DOGNON (12 janvier 1810-5 juin 1828)

d) Michel VIDAUD du DOGNON né le 5 vendémiaire an VII, sous-lieutenant au 45° régiment de ligne, mort en service commandé à Brest en 1829.

e) François VIDAUD du DOGNON né le 28 brumaire an IX.


5. Jean Michel VIDAUD, chevalier du Dognon, seigneur de Pommeret, puis comte du Dognon, maréchal des logis des gardes du corps du roi, major de cavalerie, chef d’escadron, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, né à La Dourville le 21 octobre1762. Il se marie à Angoulême, paroisse Saint-Paul, le 9 mars 1785, avec Eugénie MOIZAN de L’ETANG, née à Sireuil le 28 décembre 1756, fille de Jean, bourgeois de Sireuil, et de Elisabeth VALLETEAU de CHABREFY. Ont signé le registre, VIDAUD d’AULAGNE, JAYET du CARRIER, le chevalier du DOGNON, des ESSARTS du DOGNON, plusieurs VALLETEAU, Jeanne de VARS, VASSOIGNE de SAINTE-HERMINE, PRESSAC de LIONCEL, VASSOIGNE, chanoine de Saint-Paul, YVER, curé de Saint-Antonin. Il émigre au moment de la Révolution. Le divorce entre les époux, pour cause d’émigration du mari, fut prononcé à Angoulême, le 1er messidor an II. Ils se remarient civilement au même lieu, le 14 prairial an XIII. . Veuf, Jean Michel se remarie avec Anne de BASIRE dont ils auront deux fils :

- Joseph Edmond VIDAUD, comte du Dognon, né à Paris en 1827. Il demeure au 58, rue du Faubourg Saint-Honoré. Il a épousé Caroline Isaure FEYDEAU de BROU , née en 1825, sans doute petite-fille de Paul Esprit FEYDEAU, marquis de BROU, intendant d’Alençon, de Bretagne, d’Alsace, de la généralité de Paris, conseiller d’état et garde des sceaux de France en 1762. Joseph Edmond est décédé sans postérité le 14 janvier 1882.

- Pierre (Henri) VIDAUD, vicomte du Dognon, né à Angoulême le 2 janvier 1833. Il sera rédacteur au ministère des colonies, rue des Belles Feuilles à Paris, et sera promu au titre de chevalier de la Légion d’Honneur en 1893. On ne lui connaît pas d’alliance.


6. Joseph VIDAUD du DOGNON, né peut-être en 1763, mais sa naissance n’est pas enregistrée sur la paroisse d’Aubeville.

7. François VIDAUD du DOGNON né à la Dourville le 29 janvier 1764, avec pour parrain, François DESCHAMPS et pour marraine, Marie RAGOUNAUD, tous deux domestiques à La Dourville. Il est appelé VIDAUD du DOGNON de BOISCHADAIGNE . Il émigre à la Révolution à Saint-Domingue avec quatre de ses frères, et y épouse Julienne GUÉ, née à Fort-Dauphin en 1780, fille de Jean Baptiste, architecte à Fort-Dauphin puis à Port aux Princes. Ils auront deux enfants :


a) Adelson VIDAUD du DOGNON de BOISCHADAIGNE, décédé à Santiago de Cuba. Il avait épousé Corinne COIGNET dont il eut quatre filles.
b) Adolphe VIDAUD du DOGNON de BOISCHADAIGNE, marié à Santiago de Cuba avec Charlotte COIGNET, dont les sept enfants ont laissé postérité actuelle à Santiago de Cuba.


8. François VIDAUD du DOGNON né à La Dourville le 16 février 1765. Son parrain est son frère aîné, François, et sa marraine, Luce COLLIN.

9. Jeanne VIDAUD du DOGNON, dite des Séraphins, en religion, née à La Dourville le 5 mai 1766. Son parrain est Claude de VILLOUTREYS, chanoine de Blanzac, curé de Champagne, et sa marraine, Jeanne VIDAUD de VARS. Elle sera religieuse du tiers-ordre de Saint-François (dit les Tiercelettes) en ayant fait sa profession le 8 septembre 1788. Elle décédera dans son couvent d’Angoulême, le 23 août 1830 après avoir traversé avec tant de difficultés les persécutions de la Révolution.

10. Pierre VIDAUD du DOGNON né à La Dourville le 2 août 1767 avec pour parrain, Pierre FAURE et pour marraine, Léonarde DUMESNY. Il décédera le 16 octobre 1839 au château de Laurenzane, à Gradignan (33). Il portait le nom de VIDAUD du DOGNON de POMERAIT qui perdura jusqu’à nos jours. Il émigra avec ses frères à Saint-Domingue où il épousa, à Port aux Princes, Marie Henriette PETIT, née vers 1775 et décédée le 10 juin 1854. Ils sont les parents de :

a) Pierre VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né en 1802 à Port aux Princes, décédé à Bordeaux le 7 avril 1872. Il s’était marié en 1822 à Saint-Domingue avec Anne Joséphine TARDY, née à Santiago de Cuba vers 1800, fille de Julien, et de Julienne GUÉ , et décédée le 4 avril 1877 à Pau. De cette union sont issus :

1- Pierre Paul, comte VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né le 23 décembre 1826 à Bordeaux, et décédé le 20 octobre 1907 à Pau. Il était commissaire de surveillance administrative des Chemins de Fer, jusqu’en 1872. Il s’était marié à Bordeaux avec Delphine CHAGNEAU, puis veuf, remarié à Paris avec Claire Louisa GALLOT DELESALLE, décédée avant 1889. De ce dernier mariage il eut comme enfants :

- Paul Joseph, comte VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né le 9 avril 1854 à Lille (59) et décédé à Paris, le 19 juin 1913 . Il habitait au 33 du Boulevard Lannes à Paris 16° lorsqu’il était membre correspondant de la Société Archéologique et Historique du Limousin, en 1908 . Il avait épousé, le 21 janvier 1889 à Paris 16° , Herminie UBELHART LEMGRUBER, née à Rio de Janeiro (Brésil) le 19 octobre 1867, domiciliée à Paris, 36 Avenue du Bois de Boulogne (Avenue Foch), d’une riche famille de banquiers brésiliens, fille de Antonio LEMGRUBER et de Rosa Maria UBELHART RODRIGUES (parents décédés au moment du mariage), dont ils eurent deux enfants, Rosa Paule Claire VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, retrouvée en 1941 au Brésil où elle gérait le « Departamento da Renda Imobiliara ». Elle était mariée avec Jacques LAMBERT. Puis, Jean Marie Paul, comte VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né à Neuilly-sur-Seine, le 23 juin 1888, sans postérité.

- Louis Edmond Henri VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né à Lille, le 30 novembre 1855, et marié le 18 mars 1883 à Paris 9° avec Jeanne Marthe Vilhemmie ROMMELAERE. Il était capitaine au 143° régiment d’Infanterie et s’engagea pendant la guerre de 14-18. Il est mort pour la France le 17 octobre 1914, à La Bourse, dans le Pas-de-Calais. Son nom figure sur le monument aux morts de Pau.

- Probablement, J.F. VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, qui fut membre fondateur de la Société Médicale de Pau et du Béarn, en 1901, et auteur de plusieurs ouvrages médicaux .

2- Ernest VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, médecin, né à Cuba, et décédé à Paris avant 1912. Il avait épousé en premières noces, Emilia de ARCE, puis en secondes noces, Marie BERNADAC , dont il a eu sans doute Joseph Ernest VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né à Pau le 5 janvier 1869, et décoré de la Légion d’Honneur en 1895.

3- Etienne Octave VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, négociant armateur, né en 1826 à Cuba, et décédé à New York le 2 juin 1888, où il s’était installé en 1861. Il s’était marié à New York, le 15 octobre 1879, avec Mary SCOTT-BOYD, dont :

- Joséphine Susan VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née le 13 mars 1854 à Brooklyn, New York, mariée le 15 octobre 1879 à Brooklyn, avec Harold, Sr TOWNSEND van NOSTRAND, né à Brooklyn le 26 avril 1853, décédé le 16 février 1937 à Orange, New Jersey.

- Robert VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né en 1860, marié le 26 avril 1883 avec Florence WHEELOCK, fille d’Adam Dexter, banquier à Brooklyn, et de Laura WOOD. Ils sont les parents de Irving Wheelock VIDAUD né à Brooklyn le 10 Juin 1885 et décédé en octobre 1914, et de Mary VIDAUD qui épousa, le 19 avril 1914, en l’église du Sauveur de Brooklyn, Heermance Montague HOWARD, fils de John Tesker et de Glen RIDGE. Robert mourut en décembre 1936, et sa femme Florence, en février 1946. Ils sont enterrés avec leur fils Irving, dans le cimetière Green Wood de Brooklyn (Lot 3073, section 25)

- Fanny VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née en 1862.

- Edward E. VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né à Brooklyn en 1873. En 1928, il est vice président de la célèbre manufacture de piano de New York, Brambach Piano C°. Ses activités musicales seront encore connues en 1940.

- Natalie Luce Boyd VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née en 1878.

- Marion VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née à Brooklyn en 1880.


4- Marie Anne Méloë VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née le 22 septembre 1828 à Gradignan (33), mariée le 16 avril 1853 à Gradignan avec John DURAN, négociant, né le 10 février 1828 à Brooklyn, dont un fils, Maurice DURAND marié à Yvonne FOUQUIER, et sans doute plusieurs autres enfants comme indiqué sur le faire-part MASFRAND. Méloë vivait encore en 1912.

5- Fanny VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née après juin 1829 à Cuba, mariée à Santiago de Cuba avec Elias AGUIRRE, d’où une fille, Lola, décédée à Pau.

6- Henriette VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née vers 1830 à Cuba, qui épouse Emile SCHMITT, sans postérité. Henriette décédera à Pau.

7- Emile VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, né après 1831 à Cuba, marié à Santiago de Cuba avec Marianne de ARCE, dont trois enfants probablement restés à Cuba .

8- Marie Joséphine VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née vers 1841 à Santiago de Cuba, décédée à Pau le 30 juillet 1916. Elle épouse le 10 février 1864 à Santiago de Cuba, Jean Henri LAFONT MARRON, médecin en chef de l’hôpital de Pau, né le 10 février 1833 à Orthez, décédé le 10 avril 1905 à Pau. De cette union sont issus, Henri Pierre LAFONT, général d’artillerie, décédé au front en Roumanie en 1918, époux de Louise VIGNES, dont postérité, Jules Jean LAFONT, officier de cavalerie, époux de Marie Geneviève Alix Yvonne de BRISOULT, et Marie Lucie Philomène LAFONT mariée à Laurent Marie Joseph Paul FLYE SAINTE MARIE, dont postérité.

9- Luce Nathalie VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née à Santiago de Cuba en 1833 et décédée célibataire à Pau, le 9 juin 1900, Maison Albadie, 10, rue Carnot.


b) Marie Marthe Théophilde VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née à Pommeret (Aubeville) le 16 mars 1808 et décédée en 1855. Elle a épousé le 20 avril 1831 à Aubeville , Jean Michel Aubin DURAND , avocat à Angoulême, né dans ce lieu le 22 août 1799, et décédé au même lieu, le 19 février 1862. Il était le fils de Jean Joseph Antoine DURAND, d’une ancienne famille de Provence, et de Marie Magdeleine AUBIN, d’une vieille famille d’Angoulême descendant d’AUBIN, maire de cette ville en 1399. Leur fille sera, Marie Henriette Clara DURAND, née le 22 janvier 1833 à Angoulême, et décédée le 26 avril 1912 au Bourguet, Le Gond-Pontouvre (16). Elle s’était mariée le 4 février 1856 à Angoulême avec Léopold de MASFRAND, avocat puis magistrat à Angoulême, né le 13 juillet 1828 au château de Fontaubière, Ecuras (16) et décédé à Angoulême le 12 juin 1919. Ils eurent trois enfants, Marie de MASFRAND qui épousa Ivan HEDDE, Marguerite de MASFRAND mariée à Fernand BESSON, et André de MASFRAND, lieutenant colonel, dont postérité. Un autre fils, Gustave de MASFRAND décédera sans postérité le 1er mars 1886. Clara avait un frère, Jules DURAND, décédé sans alliance en 1863.

c) Elisa VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née le 3 février 1814 à Angoulême.

d) Stéphanie VIDAUD du DOGNON de POMERAIT.

e) Luce Eugénie VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née le 6 octobre 1805 à Aubeville (Pommeret)

f) Marie Françoise VIDAUD du DOGNON de POMERAIT, née le 3 février 1814 à Angoulême, jumelle d’Elisa.


11. François VIDAUD du DOGNON est né à La Dourville, le 10 septembre 1768. Il a pour parrain François TEXIER et pour marraine, Françoise DEBAUD. Il sera prêtre, et, réfractaire à la constitution civile du clergé, dut se cacher pour célébrer ses offices qu’un grand nombre de paroissiens venait suivre, principalement dans les sous-terrains de La Dourville. Néanmoins, pour fuir la Terreur, il dut s’exiler et se réfugier à Saint-Domingue avec quatre de ses frères. Il occupa par intérim les fonctions de préfet épiscopal de Saint-Domingue. De là, échappant à une mort certaine infligée par la révolte des esclaves en ce pays, et pourtant ayant tant combattu les abus de cet esclavage, il dut s’enfuire à Philadelphie qui réfugiait tant d’exilés français. Il revint en France au début de l’Empire avec ses frère Jean Michel et François, et fut pourvu aumônier et chapelain de Notre Dame d’Obezine, à Angoulême, avant d’être nommé chanoine de la cathédrale, et mourir le 24 août 1845.

12. Léonard VIDAUD du DOGNON, né à La Dourville le 31 août 1769. Il a pour parrain Léonard COURCEL et pour marraine Marie GODET . Son acte de baptême est signé, abbé de SAINTE-HERMINE, Jeanne VIDAUD d’AULAGNE.

13. Pierre VIDAUD du DOGNON, né à La Dourville le 6 octobre 1770. Ses parrain et marraine sont Pierre CONSTANTIN et Geneviève DEVIGNE.

14. Jeanne Luce VIDAUD du DOGNON est née à La Dourville le 12 novembre 1771. Son parrain est son frère Joseph, et sa marraine, sa sœur Jeanne du CARRIER. Elle épouse, le 23 ventose an III, Michel Simon Louis MESNARD, fils de Jean, sieur du Treuil, et d’Elisabeth THILODIER. Leur fille unique, Françoise Clarisse, née le 23 thermidor an V (La Dourville) est décédée à Blanzac 1° février 1881, à l’âge de 83 ans. Elle épousera à Blanzac, le 28 août 1816, Adam GUIMBERTEAU, capitaine, fils de Pierre Adam, sieur de Boismilord, capitaine, et de Jeanne JOUNEAU, d’où deux filles, Hectorine mariée à Charles RIGAILLAUD, docteur en médecine, dont postérité, et Estelle qui épousera Guillaume CONSTANT, notaire à Pérignac, dont Joseph marié avec Berthe CASTAIGNE, Julia épouse de Félicien VALLANTIN DULAC, notaire à Montbron, et Nelly épouse d’ Albert CASTAIGNE, négociant à Bassac, dont une nombreuse postérité entre-croisée de ces deux dernières unions.

Philippe Vallantin Dulac/2010


Annexes

Faire-part de décès de Joseph Edmond Vidaud, comte du Dognon. Paris, 14 janvier 1882.

Madame la Comtesse du Dognon, née Feydeau de Brou,
Le vicomte Henri du Dognon, Monsieur le Marquis et Madame la Marquise de Brou, Madame de Basire, en religion Madame Marie Laurence de l’Ordre de Sainte Clothilde, Monsieur le Marquis et Madame la Marquise de Saint Paul, Monsieur de Basire, Lieutenant d’Infanterie de Marine, Madame la Comtesse de Beaussacq, douairière, Monsieur le Duc de la Force, Monsieur le Marquis de la Ferté Meun, Monsieur le Comte de Beaussacq, Monsieur le Marquis et Madame la Marquise de Caumont la Force, Madame la Comtesse de la Houssaye, en religion Sœur Marie Francisca de l’Ordre des Clarisses, le Comte de Ségur d’Aguesseau, la Comtesse de Ségur d’Aguesseau, née Princesse Lubomirska, le Vicomte Raoul de Beaussacq, Lieutenant de Vaisseau,
Ont l’honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu’ils viennent de faire en la personne de

Monsieur Joseph Edmond Vidaud,
Comte du Dognon,

Leur époux, frère, beau-frère, neveu, oncle et cousin, décédé à Paris en sa demeure, 58, rue du Faubourg Saint-Honoré, le 14 janvier 1882, à l’âge de 55 ans, muni des Sacrements de l’Eglise.

Paris, 14 janvier 1882.
Priez pour Lui.


Faire-part de décès d’Estelle Guimberteau, veuve de Guillaume Constant, petite-fille de Luce Vidaud du Dognon. Blanzac, le 9 mai 1897.

Monsieur Félicien Vallantin Dulac, Madame Vallantin Dulac, née Constant, Monsieur Albert Castaigne, Madame Albert Castaigne, née Constant ;
Monsieur Laurent Vallantin Dulac, Sous-Directeur à la Société Générale à Bordeaux, Monsieur Alfred Claudureau, Madame Alfred Claudureau, née Vallantin Dulac, Monsieur René Castaigne, Madame René Castaigne, née Castillon du Perron, Monsieur Joseph Castaigne, Interne en médecine des Hôpitaux de Paris :
Mademoiselle Simone Clauduraud, Mesdemoiselles Marguerite et Suzanne Castaigne ;
Monsieur Samuel Rigaillaud, docteur en médecine, Madame Samuel Rigaillaud, Monsieur Paul Bordier, Pharmacien, Madame Paul Bordier et leurs enfants, Monsieur Alphone Rigaillaud, Notaire Madame Alphonse Rigaillaud et leurs enfants ;
Les familles de Masfrand, Vidaud du Dognon, Durand, Gout, Guimberteau, Grateau, Comte-Lagauterie et Mathelon,
Ont la douleur de vous faire part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de :

Madame veuve Estelle Constant
Née Guimberteau

Leur mère, belle-mère, grand’mère, arrière-grand’mère, tante et cousine, décédée à Blanzac le 9 mai 1897, dans sa 76° année, munie des Sacrements de l’Eglise.

Blanzac, le 9 mai 1897
Priez pour elle.



Faire-part de décès de Madame de Masfrand, petite-fille par alliance Vidaud du Dognon de Pomerait.

Monsieur de Masfrand, Ancien Magistrat ;
Le Commandant de Masfrand, du 10° Hussards, Chevalier de la Légion d’Honneur, et Madame de Masfrand ; Monsieur Ivan Hedde, Ingénieur Civil des Mines, et Madame Ivan Hedde, née de Masfrand ; Madame Fernand Besson, née de Masfrand ;
Monsieur Jean de Masfrand, Brigadier au 21° Dragons ; Monsieur François de Masfrand ; Mesdemoiselles Jacqueline et Simone de Masfrand ; le Lieutenant Jean Hedde et Madame Jean Hedde ; Monsieur René Hedde ; le Lieutenant Roger Hedde, du 39° Régiment d’Infanterie, et Madame Roger Hedde ; Monsieur Daniel Hedde, Ingénieur des Arts et Manufactures ; Monsieur Paul Besson, du 8° Régiment d’Artillerie à pied ;
Mesdemoiselles Andrée et Marie-Hélène Hedde ; Mademoiselle Anne-Marie et Monsieur François Hedde ;
Monsieur Henri de Masfrand, Contrôleur des Contributions Directes ; Monsieur Arnaud, Receveur de l’Enregistrement, Madame Arnaud et leurs enfants ;
Madame Eusèbe Joseph Castaigne et ses enfants ; Madame Albert du Soucy et ses enfants ; Madame Joseph Castaigne et ses enfants ; Monsieur Paul Durand, Commissaire principal de la Marine, Chevalier de la Légion d’Honneur ; Monsieur et Madame Georges Durand et leurs enfants ;
Madame John G. Durand et ses enfants; la Comtesse Vidaud du Dognon de Pomerait; Madame Henri Lafont et ses enfants; Madame Ernest Vidaud du Dognon de Pomerait et ses enfants; Madame Emile Vidaud du Dognon de Pomerait et ses enfants; Madame des Courtils et ses fils; Monsieur et Madame Paul Charriol; Madame Adolphe Darrieu et ses enfants ; Madame Louis Barincou et son fils ; Madame Amédée Barincou ;
Madame Emile Bourrut-Duvivier et ses enfants ; Madame Baron et ses enfants ;
Mademoiselle Braud ;
Les familles Vigneron, Pantet de Pland, Castaigne, Vallantin Dulac, Decazes, Labrunie, Tardieu, Dubois, d’Aguirre, Lavergne, Bastier, Broussard, Pradignat,
Ont l’honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Madame de Masfrand
Née Marie Henriette Clara Durand

Leur épouse, mère, belle-mère, grand’mère, arrière-grand’mère, tante ; grand’tante, cousine germaine et cousine, décédée le 26 avril 1912, dans sa 80° année, munie des Sacrements de l’Eglise.

Le Bourguet, par Gond-pontouvre (Charente)
40, rue Desaix, Tarbes
70, rue Madame, Paris
Priez pour Elle


Faire-part de décès de Raoul Marie Alfred Denis, comte de Beausacq, neveu de Joseph Edmond Vidaud, comte du Dognon. Paris, le 11 janvier 1913.

Vous êtes prié d’assister aux Service, Convoi et Enterrement de

Monsieur Raoul Marie Alfred Denis
Comte de Beausacq
Capitaine de Vaisseau en retraite
Officier de la Légion d’Honneur

Décédé le 11 janvier 1913, muni des Sacrements de l’Eglise, en son domicile, à Paris, rue Saint-Didier, N° 38, à l’âge de 62 ans ;

Qui se feront à Boissy-le-Sec (Eure-et-loir), le mercredi 15 courant, à onze heures très précises, en l’église paroissiale.
On se réunira à l’Eglise.

De la part de Messieurs Alfred, Raoul et Jean de Beausacq, ses fils ;
Du Comte Joseph Dodun de Keroman, de Monsieur de Coynart, de Monsieur de Biré, ses beaux-frères ;
De Messieurs Louis et Yvan de Biré, ses neveux ;
Du Comte Max de Suin, des Vicomtes Christian, Guy, Hervé, Pierre et Raoul de Suin, ses cousins germains.

L’inhumation aura lieu au cimetière de Boissy-le-Sec,
dans la Sépulture de Famille


En marge, est écrit à la main, service intime mardi 14 à midi, à Saint-Honoré d’Eylau

Faire-part de décès de Samuel Rigaillaud, arrière-petit-fils de Luce Vidaud du Dognon.

Madame Veuve Samuel Rigaillaud ;
Monsieur Paul Bordier et Madame Paul Bordier, née Rigaillaud ; Monsieur et Madame Cholous ;
Monsieur le Docteur Henri Bordier, Professeur agrégé à la Faculté de Mdecine de Lyon, et Madame Henri Bordier ; Monsieur Charles Bordier, Pharmacien, et Madame Charles Bordier ; Monsieur Hérier Fonclaire, Pharmacien, et Madame Hérier Fonclaire ; Monsieur Jean Rigaillaud, Notaire, et Madame Jean Rigaillaud ; Monsieur et Madame Jean Réau ;
Messieurs Jean, Yves et Germain Bordier ; Monsieur Grard Hérier Fonclaire, et Mademoiselle Madeleine Hérier Fonclaire ; Mademoiselle Marie-Magdeleine Rigaillaud ; Messieurs Paul, Louis, Charles et Léon Réau ;
Monsieur Arthur Barabeau, Chevalier de la Légion d’Honneur, et Madame Arthur Barabeau ; Monsieur Gaston Barabeau ; Mademoiselle Elvire Barabeau ; Monsieur Félicien Vallantin Dulac ; Madame Veuve Albert Castaigne ;
Madame Veuve Alexandre de Gérard ; Madame veuve Henri Chadeffaud ;
Monsieur et Madame René Barabeau et leur fils ; Monsieur Pierre Barabeau et Mademoiselle Suzanne Barabeau ; Monsieur Laurent Vallantin Dulac, Directeur de la Société générale à Tunis, Madame Vallantin Dulac et leurs enfants ; Monsieur et Madame Clauduraud et leurs enfants ; Monsieur et Madame René Castaigne et leurs enfants ; Monsieur le Docteur Joseph Castaigne, Professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris, Madame Joseph Castaigne et leurs enfants ;
Monsieur et Madame de Gérard, leurs enfants et petits-enfants ; Monsieur et Madame Alix Bellet, leurs enfants et petits-enfants ; Monsieur Auguste Chadeffaud et ses enfants ; Monsieur Etienne Chadeffaud, Juge au Tribunal de Boulogne-sur-Mer, et Madame Etienne Chadeffaud ; Monsieur Marcel Chadeffaud, Ingénieur, et Madame Marcel Chadeffaud ; Monsieur et Madame Decroix et leurs enfants ; Madame Chenet ; Monsieur et Mdame Henry Laurent et leurs enfants ; Monsieur et Madame Edmond Vincent, Mesdemoiselles Jeanne et Henriette Vincent ;
Les familles de Masfrand, du Dognon, Durand,
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de :

Monsieur le Docteur Samuel Rigaillaud
Médecin Inspecteur des Enfants Assistés

Leur époux, frère, beau-frère, oncle grand-oncle, cousin-germain et cousin, décédé à Blanzac, le 8 avril 1914, dans sa 74° année, muni des Sacrements de l’Eglise.

Blanzac, le 20 avril 1914
Priez pour Lui

Testament de Jean Vidaud du Dognon. Limoges, 6 mai 1710.

« Nous Jean VIDAUD, chevalier, seigneur vicomte du Dognon, baron de Brignac et de Murat, seigneur du Carrier et de Taurion, lieutenant général d’épée du Limousin, et chevalier des ordres de Notre-Dame du Mont Carmel et de St-Lazare de Jérusalem, fils de M. Mre Jean VIDAUD, écuyer, seigneur du Carrier, et de dame Anne MARTIN, dame de La Rebière, étant par la grâce de Dieu en parfaite santé de corps et d’esprit, mais persuadé que l’incertitude de ma mort doit m’obliger à être toujours prêt de la recevoir, quand il plaira à mon Dieu de m’attirer à lui, ai voulu disposer des biens qu’il a plu à sa divine providence de me donner, et pour cela ay fait mon testament ainsi qu’il ensuit :

« J’ay fait le signe de la croix disant in nomine patris et filii et spiritus sancti, et prié mon Seigneur et mon Dieu de me pardonner mes péchés maintenant et à l’heure de ma mort, et recevoir mon âme en son saint paradis par les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ, invocant à cet effet les prières de la très Sainte Vierge, de mon ange gardien, de St-Jean-Baptiste, mon patron, des douze apôtres, des quatre évangélistes et de tous les saints et saintes du paradis.

« Je veux que mon corps soit enterré dans l’église de St-Pierre, ma paroisse, près de l’autel de Notre-Dame, et tombeaux de ma famille où sont ceux de mon très cher père, de ma très chère épouse et ceux de plusieurs de nos chers enfants, avec les cérémonies funèbres accoutumées aux personnes de ma qualité.

« Je donne et lègue à chacun des six religieux mendiants qui sont les Révérends Pères Jacobins, Carmes, Augustins, Cordeliers, Recolets et Carmes deschos (sic), à la frérie de N.D. appelée la Congrégation aux Jésuites, et à la frérie de la Croix appelée des Pénitents noirs et à chacun d’eux cinquante livres une fois payées, qui est quatre cents livres pour les huit légats en tout et une fois payées, à la charge de célébrer dans leurs églises les huit premiers jours qui suivront celuy de mon enterrement, suivant l’ordre ci-dessus, un service solennel, prier Dieu pour moy et le repos de mon âme une fois en communauté, et célébrer ou faire célébrer en général ou en particulier dans l’année de mon décès cinquante messes à mon intention, chacune des dites communautés.

« Je donne et lègue aux pauvres de l’hôpital général de cette ville, la somme de deux mille livres, à la charge de l’employer en bâtiments pour les pauvres convalescents, avec les sommes dont M. MOREL, écuyer, seigneur de Fromental, mon neveu, et moy, leurs sommes débiteurs du légat de Mme MARTIN de REIGNEFORT, ma chère tante, et à condition de mettre mes armes empreintes sur la principale pierre du portail ou porte aboutissante à la place et sur celle de la principale cheminée de ce nouveau bâtiment, prohibant absolument d’employer ces sommes à d’autres usages qu’à des bâtiments suivant l’intention de ma chère tante et la mienne, et pour obliger MM. Les administrateurs d’y faire travailler au plus tôt et, par là, employer de pauvres ouvriers et soulager les malades convalescents, je veux que ce légat demeure stérile et sans intérêt entre les mains de mon héritier jusqu’à l’emploi, ou au jour qu’il sera refusé de payer sur l’indication et sommation qui lui en sera faite par le sindic ou administrateurs de l’hôpital.

« Je donne et lègue aux pauvres honteux de cette ville la somme de trois cents livres et pareille somme de trois cents livres aux pauvres mendiants qui s’y trouveront lors de mon décès, pour leur être distribué en aumônes générales ou particulières par mon héritier dans la huitaine de mon décès, à tels jours qu’il voudra choisir, en présence d’un de mes exécuteurs testamentaires.

« Je donne et lègue aux pauvres laboureurs de mes terres deux cents septiers de blé valant cinq cents livres et, s’il est plus cher ou à meilleur marché, je veux qu’il en soit donné jusque et à concurrence de cette somme pour être distribués dans l’année de mon décès par mon héritier à ceux qu’il jugera en avoir le plus de besoin et les plus pauvres, préférant néanmoins ceux qui voudront semer, qui seront laborieux et auront des terres préparées pour cela, aux autres.

« Je donne et lègue à chacun de mes valets et servantes, domestiques qui se trouveront dans ma maison et à mon service personnel lors de mon décès, cinquante livres à chacun d’eux outre leurs gages lors échus, me réservant d’augmenter cette gratification en faveur de ceux du service desquels je serai plus content.

« Je veux qu’il soit payé, si je ne l’ai fait avant mon décès, à M. CHAUD, écuyer, seigneur de La Chassaigne, la somme de cinq cents livres que je crois lui devoir à cause de quelques jouissances que j’ai faites de la terre du Dognon avant le partage que nous en fîmes, et à M. LE BRETON, écuyer, seigneur de Faye et de Penloy, pareille somme de cinq cents livres que je crois avoir reçue pour Mme de FAYE, sa mère, au delà de tout ce que je lui ai rendu, suivant plusieurs lettres et déclarations que je lui ai envoyées à Saintes ce concernant …

« Je veux pareillement que mon héritier paye toutes les autres sommes dont je serai présumé débiteur à moins que par des déclarations particulières je ne marque les avoir payées, voulant et chargeant très expressément mon héritier d’acquitter toutes ces dettes dans l’année de mon décès à peine d’exérédation

« Je veux que tous les sus dits légats, payables une fois seulement, soient acquittés par mon héritier avec une exactitude infinie et préférablement à ceux que je vais faire à mes enfants et à tous autres, estant une manière de restitution au cas que dans le grand nombre d’affaires que j’ai faites je me sois trompé au préjudice d’autrui ou trop ménagé les occasions de gagner. Déclare que si je vis assez longtemps pour ranger mes affaires et me trouver dans l’aisance, j’acquitterai moi-même, comme l’avait fait mon très cher père, toutes ces sommes, et en ferai des déclarations particulières à l’acquit de mon héritier que je veux être aussi bonnes que si elles étaient écrites au bas de ce testament, pourvu qu’elles soient écrites ou signées de ma main, mais si je n’en fais pas et qu’il se trouve point d’argent dans mes coffres à mon décès, je veux que ma vaisselle d’argent, pierreries et meubles, même mes charges, soient vendus pour le paiement de ces légats.

« Je déclare que je n’ai point connu de dévotion plus sincère ni de vertu plus solide que celle de mon très cher père et de dame Louise BOUQUET, ma belle-mère, qu’ils ont joint l’un et l’autre aux bons exemples qu’ils m’ont donnés, une amitié si tendre et si fidèle que je ne saurais jamais leur en en témoigner ma reconnaissance ; pour ce faire autant que je le puis, je prierai et ferai prier Dieu pour le salut de l’âme de mon cher père jusqu’au dernier moment de ma vie, et donne et lègue à Mme de LA FARGE, ma belle-mère, ma bague à une émeraude et deux diamants que je porte souvent au doigt et cinq cents livres de pension sa vie durant, voulant en outre que toutes les sommes que je lui devrai au jour de mon décès lui soient payées exactement, et en cas de doute qu’elle en soit crue à sa déclaration, dont je charge expressément mon héritier, et tant lui que mes autres enfants, de lui porter honneur et respect et de ne rien faire sans son conseil.

« Je dois beaucoup aux bontés qu’a eu pour moi dame Armande de CHOMBER (sic), duchesse de Monbazon, baronne de Magnac, mère de Monseigneur de ROHAN, prince de Guéméné. Elles ont contribué au bonheur de ma vie et à l’augmentation de mes biens, et notre amitié mutuelle qui a commencé dès mon enfance a duré jusqu’à la mort de cette princesse, et le souvenir dans mon cœur jusqu’à présent.. Je lui ai rendu pendant sa vie tous les services qui ont dépendu de moi, et après sa mort à sa famille, et pour leur marquer que je porterai jusqu’au tombeau ma reconnaissance des bontés qu’ils ont eues pour moi, outre la déclaration que j’en fais, je donne et lègue à Monseigneur le prince de GUÉMÉNÉ et, à défaut de lui, à M. le duc de MONBASON, son fils, ou autre son héritier, la bague à sept diamants que j’ai toujours portée au doigt, de la valeur d’environ quatre cents livres, le prie de l’accepter comme une marque essentielle de ma reconnaissance et que je meurs leur très humble serviteur et fidèle ami comme j’ai vécu.

« De mon mariage avec dame Anne de LA FARGE, ma très chère épouse, fille de Mre Abraham de LA FARGE, écuyer, seigneur de Pomeret, et de dame Louise BOUQUET, sont provenus quatorze enfants, sept garçons et sept filles dont il ne me reste que deux fils et quatre filles : Jean VIDAUD, chevalier du Dognon, colonel au régiment de Sansay et pensionnaire du Roy, à présent mon fils aîné, et Jean VIDAUD, écuyer, seigneur de Lamberterie, mon second fils ; Françoise VIDAUD, veuve de M. de BRIGNAC, à présent épouse de M. du PEYRAT, écuyer, seigneur de Thouron ; Barbe VIDAUD, religieuse à Ste-Claire ; Marie VIDAUD, damoiselle du Dognon, et Anne VIDAUD, épouse de M. de CREUSENET, écuyer, seigneur de Brugnac et des Farges. J’ai constitué à la dite dame Françoise VIDAUD, dame de Thouron, par son contrat de mariage, à la dite dame Barbe VIDAUD par son contrat de dotation et entrée en religion, et à la dite dame Anne VIDAUD, aussi par son contrat de mariage, les sommes que j’ai cru pouvoir leur donner par proportion à mes biens, dont je veux qu’elles se contentent et, néanmoins, voulant leur donner de plus en plus des marques de mon amitié paternelle,

« Je donne et lègue à la dite dame Françoise VIDAUD, dame de Thouron, et à la dite dame Anne VIDAUD, dame de Burgniac et des Farges et à chacune d’elles, la somme de cinq mille livres une fois payée en mesmes effets que les sommes qui leur restent à payer de leurs constitutions dotales. Je donne et lègue à la dite dame Barbe VIDAUD, religieuse, cinquante livres de pension faisant avec celle que je lui ai donnée par son contrat de dotation et entrée en religion la somme de cent livres de pension, et, avec ce, je fais mes dites trois filles mes héritières particulières.

« Je donne et lègue à Jean VIDAUD, écuyer, seigneur de Lamberterie, mon second fils, le bien de Pomeret avec toutes les dépendances, meubles et bestiaux, suivant qu’il a été constitué à ma très chère épouse par notre contrat de mariage, avec toutes les acquisitions que j’y ai faites, le fief de Lorny et dépendances, suivant qu’il m’a été adjugé par sentence de décret rendue en la juridiction de Montignac-Charente, la métairie et vignes de Loné avec toutes leurs dépendances, suivant que ce bien a été légué à Mme de LA FARGE par M. BOUQUET, écuyer, seigneur de Boismorain, son père, et, au cas que mon héritier ne put donner ce bien de Loné à cause que la propriété est de Mme de LA FARGE, je veux qu’il lui donne d’autres biens en fonds pour la somme de dix mille livres, outre lesquels biens fonds je donne et lègue à mon dit fils la somme de dix mille livres payable par mon héritier en contrats de constitutions de rente, obligations ou billets dus en Angoumois, en ce qu’il pourra composer cette somme des arréages ou intérêts échus au jour de mon décès, desquels et des capitaux il demeurera garant après discussion et, avec ce, je fais mon dit fils de LAMBERTERIE mon héritier particulier.

« Je donne et lègue à damoiselle Marie VIDAUD, damoiselle du Dognon, ma seconde fille, qui est encore à marier, la somme de vingt-cinq mille livres et deux mille livres d’habit ou de meubles lors de son mariage, ces deux mille livres en considération de ce qu’elle jouira plus tard que mes autres filles de son légat ; cette somme de vingt-cinq mille livres payable en effets de ma succession garantis conformément aux constitutions dotales et legs faits à ses sœurs dont je viens de parler et, avec ce, je la fais mon héritière particulière … »

Le testateur explique que du premier mariage de Françoise VIDAUD du DOGNON, sa fille, avec Antoine de ROYÈRE, chevalier, seigneur de Brignac, sont venues deux filles dont il ne reste que Jeanne de ROYÈRE, à laquelle il donne 20.000 livres, moyennant quoi elle renoncera en faveur de son héritier « à tous les biens et droits qu’elle peut prétendre sur les successions de son père et autres parents paternels … et spécialement sur la terre de Brignac et dépendances » sans toutefois préjudicier à ses droits maternels.

Il réduit les dites Françoise VIDAUD du DOGNON et Jeanne de ROYÈRE, ses fille et petite-fille, à leurs « légitimes et biens particuliers » pour le cas où elles n’accepteraient pas dans les conditions ci-dessus les légats à elles faits.

Cependant il donne à Françoise, veuve en premier mariage de M. de ROYÈRE, et épouse en secondes noces de M. du PEYRAT de THOURON, à titre spécial, pour répondre au désir de Mme de REIGNEFORT, sa tante, et en sa qualité de fille aînée, la somme de deux mille livres.
Puis il continue ainsi :

« Je crée, nomme et institue mon héritier universel, seul et pour le tout, en tous et chacun mes biens présents et à venir, Jean VIDAUD, écuyer, seigneur du Dognon, mon fils aîné, aujourd’hui connu sous le nom du chevalier du Dognon, colonel au régiment de Sansay, en payant les sus dits légats et mes dettes et acceptant mon hérédité purement et simplement, comme j’ai fait celle de mon père et comme lui et tous mes prédécesseurs en ont usé à l’égard de leurs auteurs.

« Et néanmoins voulant conserver à mes fils mâles et leurs descendants portant mon nom et armes et, à défaut d’eux, à mes filles, mes biens de familles et d’acquêts, particulièrement ma maison d’habitation située à la place, ma terre du Carrier, celles de St-Priest-Taurion, de Brignac, de Bosviger, de Murat et du Dognon, je substitue au dit sieur Jean VIDAUD, chevalier du Dognon, et à luy institue pour toutes mes dites terres, autres biens et entière hérédité sans aucune réserve, et à lui institue celui de ses fils mâles qui se trouvera l’aîné lors de son décès, et à lui aussi son fils aîné jusqu’à la quatrième génération, et, à défaut de fils mâles et descendants de mâle en mâle de mon fils aîné, je substitue au dernier vivant et à lui institue Jean VIDAUD, écuyer, seigneur de Lamberterie, à présent mon second fils, ou l’aîné de ses fils mâles, et lui aussi l’aîné de ses fils mâles jusqu’à la quatrième génération, et autant que l’usage et le droit écrit dans lequel nous vivons peut me le permettre, en sorte que mon bien ne passe point en mains étrangères tant qu’il restera des fils mâles descendant de moi et portant mon nom et armes.

« Déclarant néanmoins que je fais toutes ces substitutions non seulement pour conserver les biens de mes ancêtres et ceux que j’ai acquis à mes descendants, mais encore parce que je n’ai pas autant de sujet de me louer de d’être content des deux fils qui me restent que je l’ai été de mes deux aînés et que j’avais lieu d’espérer que je le serais des plus jeunes ; l’un de ces aînés mourut au siège de Nice, à la fleur de son âge, beau, bien fait, aimable et plein de mérite, et l’autre, après l’avoir richement marié, vient de m’être enlevé par le plus cruel assassinat et le plus noir complot qui fut jamais, regretté de tous ceux qui l’ont connu, mais surtout de moi qui au vu périr en lui tout ce qui me restait de cher après mon épouse, et l’unique objet de ma tendre amitié et de mes espérances.

« Comme j’ai lieu de craindre, ayant perdu un si grand nombre d’enfants, que le Seigneur voudra peut-être me priver d’héritier en ligne masculine, qu’en ce cas et que mes fils mâles ou leurs descendants mâles viennent à décéder sans enfants mâles, en sorte que mon nom s’éteigne dans ma branche, je substitue au dernier vivant et à lui institue mes trois filles Françoise VIDAUD dame de Thouron, Marie VIDAUD damoiselle du Dognon et Anne VIDAUD dame de Burgnac et des Farges, ou leurs descendants et représentants, chacune d’elles pour un tiers des sus-dits biens, à la charge par ceux qui les posséderont de porter mon nom et armes, voulant que toutes ces substitutions soient graduelles et perpétuelles et durent jusqu’à la quatrième génération et autant que l’usage et le droit écrit dans lequel nous vivons peut me le permettre.

« Je nomme pour exécuteurs de mon testament Martial MOREL, écuyer, seigneur de Fromental, trésorier de France au bureau des finances, mon neveu, et, à défaut de lui, l’aîné de ses frères ; M. BENOIST, seigneur de Landouge, trésorier de France au même bureau, mon cousin germain, et, à défaut de lui, M. BENOIST de LOSTENDE, son fils, et M. VIDAUD, chevalier, seigneur de LA TOUR, procureur général au parlement de Grenoble, mon cousin, et, à défaut de lui, son fils aîné ; casse et révoque tous autres testaments que je peux avoir ci-devant faits, quelque clause dérogatoires qu’il puisse avoir, lesquelles je révoque en général et révoquerais en particulier si j’en étais mémoratif, et spécialement et ce qui me concerne, le testament mutuel que j’avais fait avec ma très chère épouse, que je crois être du deuxième janvier et l’acte du vingt-un février mil six cent quatre-vingt-sept, reçu CHAVEPEYRE, les choses ayant beaucoup changé du depuis par la mort de presque toute ma famille et de la meilleure partie ; veux que celui-ci soit le mien dernier et qu’il vaille comme fait par puissance de père, par forme de testament, donation, codicille ou autrement, en la meilleure forme qu’il pourra valoir.

« A ces fins je l’ai tout écrit et signé de ma main. A Limoges, en mon hôtel de la place des Bancs, le sixième may mille sept cent dix.
VIDAUD DU DOGNON. »


Ce testament, nous l’avons dit, fut déposé en l‘étude de M° Louis ESTIENNE, notaire à Limoges, le 5 juin 1710.

(Archives départementales de la Haute-Vienne. Fonds des notaires)



SOURCES ( à compléter)

- Relevé des registres paroissiaux d’Aubeville, Péreuil, Blanzac, Pérignac, Bessac, d’Angoulême sur les paroisses de Saint-André et de Saint-Paul.
- Relevé des actes d’état civil des communes d’Aubeville, Péreuil, Blanzac, Pérignac et Angoulême.
- Relevé des actes d’état civil aux archives municipales de Paris.
- Le comté du Dognon en la Marche, et ses seigneurs par le baron L. de Corbier dans « Mémoires et la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse » Tome X, Guéret, 1905.
- Jean Vidaud, comte du Dognon par M. Joseph Boulaud dans « Bulletin de la SAHL – 1910 »
- Les Emigrés Charentais par l’abbé Bureau.
- Généalogie de la famille Castaigne par Eusèbe Castaigne, fondateur de la SHAC.
- Nombreuses et précieuses informations données par Internet sur des sites concernant Saint-Domingue, Cuba, le Brésil ou les Etats-Unis.
- Archives familiales.
- Communications obligeantes de MM Louis de Vasson, Benoît Lafont, Philippe de Masfrand, Rick Sullivan, Patrick Lapp et François Castaigne.